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Cas particulier : Le gynandromorphe

 

Dans la nature, pour qu'il y ait reproduction et donc d'assurer la pérennité de l'espèce, il y a des mâles et des femelles. Chaque élément des deux partenaires est indispensable à la création d'un nouvel être vivant. Mais comme vous pouvez le lire dans la rubrique "Découverte", les phasmes ont décidés de faire exception à cette règle, c'est la parthénogénétique. 

 

En effet comme expliqué, certaines espèces de phasmes en l'absence de partenaire mâle assurent quand même leur survie grâce à eux-mêmes. C'est ainsi qu'avec un seul individu, une continuité de l'élevage est tout à fait possible. Dans 99% des cas, la nymphe sera une femelle faute d'avoir les chromosomes Y contenus seulement dans les gamètes mâles.

 

 Mais il arrive que la génétique nous joue des tours accidentellement et pas que chez les insectes (ce phénomène est observé chez les oiseaux, crustacés etc). Dans 1% des cas, un phasme peut avoir l'exacte ou partielle (de type mosaïque ce qui signifie q'on observe différentes parties de l'insecte correspondant au mâle et à la femelle) ressemblance des deux sexes ! Il arrive même que ces faux-mâles désirent s'accoupler avec une femelle mais hélas pour les éleveurs, ils sont stériles. 

 

Mais comment est-ce possible ? En fait, le résultat de cette anomalie est assez complexe et mes faibles connaissances en génétique ne me permettent pas de l'expliquer en détail. Ceci dit, je peux apporter comme élément de réponse que c'est due à un mauvais fonctionnement de la répartition chromosomique, par exemple à une double fécondation ou à la perte d'un hétérochromosome. 

 

Quelques exemples de gynandromorphisme bi-latéral :

 

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